Tom

Compagnie 172
Une pièce de Stéphanie Mangez
Mise en scène : Jean-Luc Voyeux
Interprètes : Marie-Elisabeth Cornet, Tristan Jerram en alternance avec Maxence Seva, Antoine Vaillant, Jean-Luc Voyeux
Scénographie, habillage sonore, mise en lumière : Florian Guerbe
Costumes : Rose Muel

LE SPECTACLE

La vie, ça ne démarre pas toujours sur les chapeaux de roues d’une grosse cylindrée et il vaut mieux le savoir tout de suite.” Tom, au moment de devenir père, ne peut oublier cette phrase : il est bien placé pour savoir combien la vie peut être difficile quand on n’a pas la chance de passer son enfance dans une famille unie. Après avoir été délaissé et qu’un jugement l’ait éloigné de sa mère, il débarque dans une famille d’accueil. Achille, son nouveau frère, le bombarde de questions sur son passé. Les parents multiplient les tentatives touchantes et maladroites pour comprendre ce garçon taiseux et établir une communication…

Tom, tiraillé entre ces différentes réalités, sera contraint d’affronter son passé pour pouvoir avancer.

NOTE D'INTENTION

La pièce commence sur Tom, tout jeune adulte, à la maternité. Il s’interroge : sera-t-il un bon père ? A-t-il été un bon fils ? À l’heure où le débat sur la famille est relancé, partout en Europe, Tom nous offre une histoire belle, émouvante et humaine.
Comment fait-on famille avec ceux que la vie nous donne ?
Cette pièce très personnelle, raconte comment on apprend à communiquer, à tisser des liens avec des personnes qui nous sont étrangères. Elle nous montre aussi que malgré un démarrage difficile, chacun peut se réaliser et devenir un citoyen avec des valeurs altruistes, justes et généreuses, à rebours des discours de haine, des dogmes rigides et réactionnaires qui persistent. La pièce touchera particulièrement les adolescents en questionnement.
J’ai toujours été intéressé par les liens familiaux complexes, les conflits de génération où les certitudes vacillent, où les idées préconçues sont ébranlées mais où, finalement, l’obtus s’adoucit, le coléreux s’attendrit, l’insensible s’émeut. Je suis pour les remises en question, la déconstruction pour une meilleure reconstruction. Tom est une fable qui élève nos consciences et nous rend plus humains, plus tolérants.
Tom complète mes dernières créations : Délivrés de famille est une comédie de mœurs dans laquelle un père post-soixante-huitard propose à ses enfants trentenaires de les “déconnaître”, rompant ainsi tout lien de parenté avec eux. Par effet “boomerang”, toutes les certitudes de ce père vont être remises en question. Le Complexe de Dieu est un drame où un adolescent victime d’abus sexuel doit se confronter à un secret de famille. Le processus d’autodéfense de sa mère adultère et croyante en sera bouleversé. Tom me permet de poursuivre cette thématique : la place de l’enfant et donc de l’adulte dans son microcosme, et par extension dans la société.
À la première lecture, Tom saisit : des phrases courtes, incisives, répétées. Les scènes sont des paragraphes que l’autrice à nommés, comme les courts poèmes d’un journal intime. Au fil de la lecture, on est tour à tour dans la tête de Tom, dans une scène de la vie quotidienne ou dans le témoignage d’un personnage livré au lecteur. Et rien n’est jamais anodin.
Le jeu des comédiens sera sincère, sensible, rythmé, alternant les dialogues –scènes de la vie quotidienne– et l’adresse aux spectateurs –témoignages des personnages, revendication de leurs sentiments, de leurs souvenirs.

LA PRESSE EN PARLE

La subtilité des dialogues, les maladresses et non-dits sont parfaitement mis en exergue par les acteurs. La proposition scénique ébauchée par la compagnie ont de quoi nous mettre en appétit : vivement la suite en 2024 ! | LES TROIS COUPS

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