Avaler des grenouilles
Auteur : Gilles Cailleau
Mise en scène : Caroline Ruiz
Avec : Julien Asselin, Christine Gaya, Cathy Ruiz, Jean-Louis Kamoun
Un spectacle qui revisite le monde des contes traditionnels. Une mise en scène en abyme va confronter la réalité crue des membres d’une famille à la dérive avec la légèreté des personnages de contes.
Il y a un paradoxe à vouloir faire du théâtre avec les contes. C’est que les contes sont faits pour nous amener doucement à la nuit, au sommeil. Les spectacles, c’est autre chose. Ce serait du propre si tout le monde à la fin s’était endormi ! Il faut conter sans dénaturer les contes. Leur garder cette puissance d’hypnotisme. (Et en cela aussi ils sont un apprentissage obscur de la vie.) Alors, exerçons le conte plutôt que de le transmettre.
LE SPECTACLE
L’histoire nait et vit dans ce lieu où le temps semble s’être arrêté. Un univers que la raison et l’ordre ont depuis longtemps déserté. C’est la nuit, un vieux Papa, Gabriel, échoué dans son fauteuil usé comme dans une barque à la dérive, son accordéon posé à ses pieds.
Ses mains caressent un aquarium, il parle tendrement à une grenouille qui n’a pas envie de nager... Enfermé dans sa douce folie, il est persuadé que sa petite fille, disparue il y a des années, a été victime d’un sortilège qui l’a métamorphosée en cette petite rainette apprivoisée.
Un peu plus loin, trois enfants-adolescents, se réveillent et soupirent, entendant leur père continuer ses délires ... Complices et soudain lassés de subir les répercussions de cet enfer mement, ils décident de s’en sortir... Partir. Emmener jouets, vêtements, bonbons et menus objets d’un quotidien désuet... Extirper leur père de son aliénation en le faisant voyager, en le faisant rêver, en le faisant sourire...
La presse en parle
Un humour et une malice jubilatoires. Un délicieux bric-à-brac d’où jaillit l’amour. C’est moderne, entraînant et touchant. LA PROVENCE
Ce spectacle aborde avec humour et dérision des questions sensibles, telles que le deuil et la vieillesse. La mort n’est pas considérée comme une fatalité. Il s’agit avant tout d’amour et d’espoir. LA MARSEILLAISE
Un voyage d’une drôlerie, d’une fraicheur et d’une sensibilité désarmantes ! ZIBELINE